lundi 13 novembre 2017

Lectures de 2017 -27

Julien et Mo/CDM : Cosmik Roger #4 à 7 (2006 à 2013 - Fluide)
L'humour potache et parodique, l'héritage des héritiers de Fluide. C'est sympa, pas révolutionnaire, pas toujours hilarant, ni souriant. Le dessin de Julien Solé est assez bon, mais bon, ça pourrait voler plus haut (problèmes de puissance des vaisseaux spatiaux).

Vince et Zep : Esmera (2015 - Glénat)
Mon dieu ! Une BD pour se branler ! Pire que du mauvais Manara ! On sent que les auteurs, à un moment donné, pour justifier cette chose, on tenté de dire qu'ils voulaient parler du désir masculin et féminin, de ce qu'est la sexualité de chaque genre... Au bout du bout, ils ont fait une bd de cul complètement cru, 1er degré, naze.
Bon, quand même, le dessin de Vince est très beau. Mais parfaitement gâché ici. Le degré zéro de l'imagination, du scénario, du récit.

Charlet et Floc'h : Le carrefour (2016 - Bamboo / Grand angle)
C'est le dessin qui m'a attiré d'abord. Et je l'ai regretté : des erreurs de compositions m'ont complètement égaré. D'abord des bulles mal positionnées, puis la fille dont les tailles variables m'ont fait penser qu'on se baladait entre 2 périodes, que ce n'était pas le même personnage...
Sans compter une histoire sans intérêt tissée sur une base délirante (un assureur qui fait de l'aménagement du territoire !).
Heureusement, ça se lit vite.

Nadar : Le monde à tes pieds (2017 - La boite à bulles)
Dommage que le format de bouquin soit si désagréable, et que la faible lumière hivernale rende la lecture des scènes nocturnes difficile.

Collignon et Greiner : Tamara de Lempicka (2017 - Glénat)
Ça n'existe plus les collections chez Glénat ? Graphica, intégra... J'imagine qu'ils n'ont plus de directeur éditorial ? Cette BD se place dans la grande mode des BD sur les peintres. Je fuis ce genre de niche, mais j'aime le dessin de Collignon, et cette période "art déco" ravira quelqu'un de mon entourage. Il manque malheureusement un truc, quelque-chose qui tient de la narration "BD". La mise en place des personnages, leurs épaisseur et caractères ont été oubliés. Ce qu'on sait de Tamara, c'est ce qu'elle nous dit : on ne ressent rien, malgré le dessin très doux. La "scénariste" a déjà travaillé plusieurs fois avec la dessinatrice, et, pensant avoir affaire à un expert (comme pour la désolante collection des savoirs du Lombard), je découvre qu'elle est la compagne de Giroud. Qualité suffisante apparemment pour refourguer des scénarios chez Glénat.

Relom et Lupano : Traquemage #2 : Le chant vaseux de la sirène (2017 - Delcourt)
C'est un genre de pastiche des histoires d'heroïc fantasy : une quête complètement béta, des épreuves irréalisables, un héros naze. C'est drôle, le truc le mieux que j'ai lu de Lupano (rien aimé du reste), mais le dessin de Relom est ici assez bancal (mise en page, décor, couleur). Bon, quand je l'ai acheté, j'avais vu tout ça, mais au final, je n'ai pas de regret.

Fabcaro : Et si l'amour (2017 - 6 pieds / Monotreme)
Dans la même veine que Zaï... sans la surprise. Parfois un peu longuet, des trucs pas forcément très judicieux (les musiciens en action par exemple). Mais ne boudons pas : le truc le plus drôle de l'année (avec sa pause du début d'année, le Jolly Jumper de Bouzard et le truc de Reuzé).

2 commentaires:

  1. Chabat adore le Fabcaro
    moi j'adore Chabat de Les nuls, et Fabcaro de Zaï zaï zaï

    https://twitter.com/francebleu/status/938031894494613505
    https://www.francebleu.fr/emissions/france-bleu-soir-l-invite/france-bleu-soir-l-invite-55

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  2. Fabcaro trouve un remède à la mélancolie

    https://www.franceinter.fr/emissions/remede-a-la-melancolie/remede-a-la-melancolie-04-mars-2018

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